Au cours des dernières années, le marché de la formation professionnelle continue n’a cessé d’évoluer en raison de la volonté des entreprises et de leurs salariés, d’améliorer leurs compétences et qualifications professionnelles. Mais qui sont réellement ces prestataires qui se partagent un marché lucratif exigeant l’amélioration constante des prestations ? En 2008, il y avait près de 14 500 prestataires de formation professionnelle sur le marché pour environ 11 millions de stagiaires. La majorité d'entre eux sont des prestataires du secteur privé, comme Tissot Formation, (94 % des organismes), qui récupèrent les trois quarts du chiffre d'affaires du marché, et qui gèrent près de 80 % des stagiaires en formation professionnelle. Par ailleurs on peut noter la forte progression des formateurs individuels (+ 6%), qui ne s'occupent pourtant que d'un stagiaire sur 10, ce qui ne représente que 4 % du chiffre d'affaires obtenu par les prestataires privés. Les prestataires de la formation professionnelle du secteur public ou du parapublic sont en nette régression par rapport à ceux du privé. En effet, en 2010, ils ont baissé de près de 4 %. Aujourd'hui, les prestataires publics ne représentent plus que 6 % de la totalité des organismes de formation en France. Cependant l'activité du public se maintient avec la gestion d'un apprenant sur cinq et avec le gain d'un quart du chiffre d'affaires total du marché de la formation professionnelle. Aujourd’hui il y aurait plus de 45 000 organismes de formation -dont 7500 à titre principal- à se partager le marché de la formation. Parmi eux, certains organisent des formations sanctionnées par des certifications officielles : diplômes, titres inscrits au répertoire national de certifications professionnelles, certifications de qualification professionnelles (CQP).
De façon générale on distingue les organismes publics et parapublics de formation. Ils sont placés sous la tutelle de différents ministères : l’AFPA (Association nationale pour la formation des adultes) est placée sous tutelle du ministère chargé de l’emploi, les centres de formation professionnelle et de promotion agricole sont placés sous la tutelle du ministère de l’Agriculture les chambres consulaires (chambres d’agriculture, de commerce et d’industrie, des métiers). Les organismes privés sont de deux types différents d’une part, les organismes à but non lucratif (association loi de 1901) et les organismes privés lucratifs. Les organismes de formation ayant un numéro de déclaration activité sont les seuls interlocuteurs reconnus pour qu’une formation soit financée sur les fonds de la formation professionnelle.